Lorsque vous déclarez votre surface habitable à votre assureur, il est primordial de bien cerner les enjeux de la précision de vos informations. En effet, un mauvais calcul peut entraîner de lourdes conséquences. Dans cet article, nous vous expliquons les erreurs à éviter et les précautions à prendre pour souscrire à une assurance habitation efficace et adaptée.
Plan de l'article
- Introduction à l’assurance habitation
- Qu’est-ce qui compte comme étant « habitable » ?
- Pourquoi est-il important de déclarer correctement la surface ?
- Les erreurs à éviter lors de la déclaration de la surface de votre maison sont nombreuses et peuvent vous causer des soucis lors de la souscription d’une assurance habitation.
- Les conséquences d’un mauvais calcul de la surface
- Comment être sûr de bien déclarer sa surface ?
- Conclusion
Introduction à l’assurance habitation
L’assurance habitation est un produit financier incontournable. Elle permet de se protéger contre les dommages causés par des causes extérieures ou imprévues à son logement, à ses biens et même à ses locataires. Une assurance doit être adaptée aux particularités de chaque habitat afin d’offrir une couverture optimale en cas de sinistre. La déclaration correcte et précise de la surface qu’occupe le bien immobilier est indispensable pour garantir que l’assuré dispose effectivement des protections adéquates. Dans cet article, nous vous donnons quelques conseils pour ne pas faire d’erreurs lorsque vous déclarez la surface habitable de votre maison ou appartement !
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Qu’est-ce qui compte comme étant « habitable » ?
La superficie habitable comprend toutes les pièces accessibles directement depuis le hall : salle de bains, chambres, cuisine, salon etc., ainsi que les pièces non fermées telles que les balcons ou terrasses qui communiquent directement avec elles. Les espaces communs (escaliers, paliers) ne font pas partie du calcul car ils ne sont pas accessibles sans passer par une autre pièce principale et donc considérés comme non-habitable. Il convient également de distinguer entre ce qui est visible et accessible à l’œil nu (combles aménageables), mais dont on peut disposer librement (greniers aménagés) ; ils doivent donc être inclus dans le calcul final si applicable !
Il existe certaines limites spécifiques applicables pour certains types d’espace : caves/garages attenants au bâtiment principal ; annexes situées sur le terrain tel que granges/remises etc..
Pourquoi est-il important de déclarer correctement la surface ?
L’assurance habitation est l’une des formes les plus connues d’assurances qui protègent votre maison et ses biens contre divers risques. Une assurance habitation offrira une protection en cas de dégâts matériels ou corporels causés par un événement inattendu, comme un incendie, un court-circuit ou même un vol. Elle couvre également les frais juridiques liés à des litiges entre locataire et propriétaire ainsi que les dommages occasionnés par le voisinage, tels que la destruction de clôtures ou autres problèmes. Toutefois, afin de garantir que vous obtenez la meilleure couverture possible pour votre logement et vos biens personnels, il est essentiel que vous communiquiez correctement la superficie à l’assureur au moment de l’achat du contrat.
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Il est très important de déclarer correctement sa surface car cela aura une influence directe sur le montant des primes payées mais aussi sur le niveau réel de protection assurée par votre politique d’assurance habitation. En effet, certaines compagnies demanderont une prime plus élevée si la superficie déclarée est supérieure à celle indiquée sur le contrat original. De plus, certains assureurs ne rembourseront pas intégralement les pertes subies si elles excèdent ce qui avait été initialement mentionné sur votre police d’assurance.
Les erreurs à éviter lors de la déclaration de la surface de votre maison sont nombreuses et peuvent vous causer des soucis lors de la souscription d’une assurance habitation.
Cet article a pour but de vous informer sur les erreurs fréquentes à éviter, afin que vous puissiez être certain que votre contrat d’assurance soit conforme aux règles en vigueur et qu’il réponde bien à toutes vos attentes.
Pour commencer, il est important de souligner qu’il existe différents types de mesures lorsqu’on parle du calcul des surfaces habitable ou non-habitable. En effet, pour le calcul des superficies totales assurables (SHON), la mesure retenue doit prendre en compte les pièces principales telles que le salon, la chambre parentale ou encore la salle à manger. Ces pièces représentent généralement entre 60 % et 80 % des SHON prises en compte pour le tarif appliqué par votre assureur. Il convient donc d’être vigilant quant au choix exact des parties immobilières assurables : si certaines zones ne sont pas prises en compte, cela aura un impact direct sur le montant global !
De plus, veillez toutefois à ce qu’aucun espace extérieur ne soit intégré aux indications transmises durant la déclaration : garage attenant ou non au logement principal (à usage personnel) ; annexes ; terrasse… Ne faites pas figurer cette surface car elle sera automatiquement exclue du champ couvert par l‘assurance multirisques habitation dont vous êtes titulaire ! Une fois validée par un expert chargée du tiers payeur – qui se charge notamment de procurer une attestation finale – votre déclaration deviendra alors une « SHOB » (Surface Hors Œuvre Brute).
Les conséquences d’un mauvais calcul de la surface
L’assurance habitation est un type d’assurance qui couvre le logement et ses biens contre les catastrophes naturelles, l’incendie ou encore les cambriolages. Elle permet de protéger son patrimoine immobilier mais aussi des objets précieux qui y sont stockés. Pour déterminer la somme que chaque assuré doit verser à son assureur, il est nécessaire d’effectuer une estimation précise de sa surface habitable ! Cependant, cette étape peut être très complexe et si elle n’est pas faite correctement, elle pourrait engendrer plusieurs conséquences fâcheuses pour l’assuré.
La première erreur à éviter consiste à sous-estimer sa surface habitable afin de réduire le montant du contrat d’assurance : ce genre de stratagème peut paraître intéressant sur le court terme mais sera fatal en cas de sinistres car votre assurance vous remboursera selon la valeur estimée au moment de la signature du contrat ! Vous pouvez donc risquer fortement des impayés après un sinistre important si vous aviez omis sciemment certaines pièces comme une chambre supplémentaire par exemple. Il est primordial donc qu’avant toute chose on prenne soin d’être complètement transparent vis-à-vis de son assureur quant à l’étendue exacte des lieux couverts par le contrat ! La fraude ne passera jamais inaperçue et implique générale automaticité des sanctions allants aux amendes fortes voir en certains cas au refus total du remboursement…
Comment être sûr de bien déclarer sa surface ?
Lorsqu’un client souscrit à une assurance habitation, il doit déclarer la surface de son logement au moment de la souscription. Cette information est importante car elle permet à l’assureur d’évaluer correctement le montant des primes et les garanties qui seront appliquées en cas de sinistre. Un mauvais calcul peut se révéler très coûteux pour le propriétaire ! Il est donc essentiel que tout soit bien compris avant de faire sa déclaration.
Pour commencer, vous devrez vérifier quelle est votre surface habitable réelle et ce qui n’est pas couvert par votre contrat d’assurance habitation. Il faudra alors évaluer la superficie exacte du logement (la hauteur des plafonds ne rentrant pas en compte). Votre courtier ou agent assuranciel pourra être un grand atout si jamais vous avez besoin d’aide pour estimer cette zone exactement. Le principe ici est qu’il existe une différence entre la superficie du bâtiment et sa superficie habitable effective ; La meilleure façon de procéder est souvent dans ce contexte-là : prendrez les mesures intérieures complètes sans oublier les espaces inclus (comme les placards, etc.).
Conclusion
La déclaration de la surface habitable est une étape importante dans le cadre de l’obtention d’une assurance habitation. Bien qu’il s’agisse souvent d’un exercice apparemment simple, il est important de bien prendre le temps pour vérifier et mesurer correctement les surfaces à assurer. Une erreur peut avoir des conséquences graves sur votre contrat, en particulier si elle entraîne un manque à gagner pour votre compagnie d’assurance. Nous espérons que cet article vous a aidé à comprendre les subtilités liées à ce sujet afin que vous puissiez mener une procédure efficace et sans tracas.
En conclusion, veillez bien à déclarer correctement la superficie habitable qui doit être couverte par votre assurance habitation car cela aura un impact direct sur le montant des primes annuelles et/ou sur le niveau de protection assurée. Assurez-vous également que toutes les informations nécessaires ont été fournies aux assureurs, comme l’indication claire du type ou style architecture propres au logement (maison individuelle ou immeuble) ; ainsi que l’identification exacte des pièces non comprises dans la prime et exclues du champ d’application contractuel (cellier, cave…). Si possible, procurez-vous une copie officielle du plan génial correspondant au logement dont on recherche l’assurance afin de faciliter sa couverture par votre organisme assureur.